THENARDIER à Brétigny
Le roman populaire des XIX° et XX° siècles le plus connu
est, sans contestation possible : « LES MISERABLES » de Victor
HUGO. De tous les personnages issus de l’imagination ou de la mémoire du
romancier, les plus odieux sont les époux Thénardier, qui notamment, exploitent
la petite Cosette. Ce nom de Thénardier est devenu proverbial. L’Homme avait
commencé sa vie de méfaits et de rapines, le soir de la défaite de WATERLOO, en
dépouillant les morts et les mourants du champ de bataille ! Le nom de
détrousseur de cadavres est le qualificatif ignominieux qui s’attache à ce nom
de Thénardier.
Ce type d’individus répugnants vient de réapparaître à
BRETIGNY. Lors du déraillement d’un train pendant la traversée de cette gare,
les premiers arrivés sur les lieux, avant la police, les pompiers, les premiers
secours, furent les « jeunes » des cités environnantes, pour
dépouiller les morts et les blessés, notamment de leur sac, téléphone,
portefeuille, et autres objets pouvant avoir une quelconque valeur.
Quelques-uns ont été interpellés. N’étant ni des « Veilleurs » ni des
opposants quelconques à la prétendue Loi Taubira, ils ne risquent pas
grand-chose ! D’autres de ces Thénardier ont jeté des
« caillasses » sur le personnel et le matériel de secours et de
sécurité. Le périmètre établi autour du lieu de l’accident les empêchait de
poursuivre leur ignoble activité. Le ballast leur fournissait une source
inépuisable de munition !
La grande presse et les médias furent d’une "discrétion
de violette" sur les agissements de ces pilleurs de cadavres. Pensez donc,
certains auraient pu esquisser un rapprochement entre les agissements de ces
individus et les pratiques ancestrales de certaines populations
extra-européennes. Certains autres auraient été tentés par des assimilations
condamnables, voire des amalgames hautement répréhensibles, bien plus graves
aux yeux de la Police de la Pensée que les méfaits de ces Thénardier du
XXI° siècle !
On en arrive à se demander si la présence aussi rapide de
ces pillards sur les lieux du déraillement, n’est pas due au fait qu’ils en
auraient préparé la survenance. Est-il autorisé de s’interroger sur le
caractère spontané ou non du déboulonnage de la pièce qui reliait les rails de
l’aiguillage, cause actuellement présumée de la catastrophe, selon ce que j’ai
entendu et lu ? Est-ce que les personnes chargées des trois enquêtes en
cours (Judiciaire, Technique, Administrative) auront le droit de se poser ce
type de questions, et d’en rechercher objectivement les réponses ?
Le sectarisme affiché de nos Gouvernants légitime toutes
les questions, toutes les craintes ! Mais aujourd’hui, pensons aux pauvres
morts, aux blessés, aux familles, et à notre pauvre Pays !