samedi 23 juillet 2016

De Juillet 2013 : Les THENARDIERS de BRETIGNY (NB : ont été copiés à Nice en Juillet 2016) :



THENARDIER à Brétigny

           Le roman populaire des XIX° et XX° siècles le plus connu est, sans contestation possible : « LES MISERABLES » de Victor HUGO. De tous les personnages issus de l’imagination ou de la mémoire du romancier, les plus odieux sont les époux Thénardier, qui notamment, exploitent la petite Cosette. Ce nom de Thénardier est devenu proverbial. L’Homme avait commencé sa vie de méfaits et de rapines, le soir de la défaite de WATERLOO, en dépouillant les morts et les mourants du champ de bataille ! Le nom de détrousseur de cadavres est le qualificatif ignominieux qui s’attache à ce nom de Thénardier.

           Ce type d’individus répugnants vient de réapparaître à BRETIGNY. Lors du déraillement d’un train pendant la traversée de cette gare, les premiers arrivés sur les lieux, avant la police, les pompiers, les premiers secours, furent les «  jeunes » des cités environnantes, pour dépouiller les morts et les blessés,  notamment de leur sac, téléphone, portefeuille, et autres objets pouvant avoir une quelconque valeur. Quelques-uns ont été interpellés. N’étant ni des « Veilleurs » ni des opposants quelconques à la prétendue Loi Taubira, ils ne risquent pas grand-chose ! D’autres de ces Thénardier ont jeté des « caillasses » sur le personnel et le matériel de secours et de sécurité. Le périmètre établi autour du lieu de l’accident les empêchait de poursuivre leur ignoble activité. Le ballast leur fournissait une source inépuisable de munition !

           La grande presse et les médias furent d’une "discrétion de violette" sur les agissements de ces pilleurs de cadavres. Pensez donc, certains auraient pu esquisser un rapprochement entre les agissements de ces individus et les pratiques ancestrales de certaines populations extra-européennes. Certains autres auraient été tentés par des assimilations condamnables, voire des amalgames hautement répréhensibles, bien plus graves aux yeux de la Police de la Pensée que les méfaits de ces Thénardier du XXI° siècle !

           On en arrive à se demander si la présence aussi rapide de ces pillards sur les lieux du déraillement, n’est pas due au fait qu’ils en auraient préparé la survenance. Est-il autorisé de s’interroger sur le caractère spontané ou non du déboulonnage de la pièce qui reliait les rails de l’aiguillage, cause actuellement présumée de la catastrophe, selon ce que j’ai entendu et lu ? Est-ce que les personnes chargées des trois enquêtes en cours (Judiciaire, Technique, Administrative) auront le droit de se poser ce type de questions, et d’en rechercher objectivement les réponses ?

           Le sectarisme affiché de nos Gouvernants légitime toutes les questions, toutes les craintes ! Mais aujourd’hui, pensons aux pauvres morts, aux blessés, aux familles, et à notre pauvre Pays !

           Paul GARD  

D'Octobre 2013 : Le langage populaire est un véritable Conservatoire :



Le langage populaire

Il ne faut pas confondre le langage populaire avec le ou les argots, encore moins avec les divers jargons professionnels, non plus qu'avec les langues régionales de notre Pays.

Le langage populaire se forme lentement dans la durée. Il traduit une permanence dans la façon de désigner les choses et les gens, hors de toute culture acquise, c'est-à-dire du socle commun à tous les petits Français constitué par le fameux "Certif". Tant qu'il a existé, ce Certificat d'Études primaires permettait aussi bien au menuisier de Rouergue qu'au vigneron bourguignon de maîtriser parfaitement la concordance des temps, et les problèmes de robinets ! C'est ainsi que se retrouvent, de génération en génération, les mêmes mots, bien longtemps après la disparition des circonstances historiques qui ont répandu leur usage.

Pendant la guerre 1939-1945, le Maréchal Pétain n'a jamais désigné autrement les Allemands, dans toutes ses conversations privées, que par le qualificatif : " Les BOCHES ", expression née pendant la première guerre mondiale, et qui subsiste encore au début du XXIème siècle, chez les enfants encore vivants des combattants de 1914-1918, même si cette expression a perdu depuis longtemps toute connotation péjorative.

En 1870, l'État allemand n'existait pas encore. Depuis la bataille de SADOVA, en 1866, la Prusse dominait les États germaniques. Lors des hostilités entre la France et l'Allemagne, et après le désastre de Sedan, pendant le siège de Paris, tous les soldats ennemis étaient désignés sous le nom de "Prussiens" aussi bien par les militaires que par les civils.

Au cours des années 1940-1944, ARLETY avait eu une liaison avec un architecte. Officier de réserve, il avait été mobilisé et affecté dans un des nombreux bureaux que l'Armée Allemande avait ouvert à Paris. A la même époque, sous le soleil d'Hollywood, Jean GABIN filait le parfait amour avec Marlène DIETRICH. ARLETY avait eu de sérieux déboires provoqués par les épurationnistes après la libération. Évoquant ces événements plusieurs années après, elle en avait conclu avec philosophie : " J'ai eu mon Prussien, et Gabinou, lui, a eu sa Prussienne ! ". Plus de 80 ans après, au cours desquels pourtant les guerres de 14-18 et 39-45 ont marqué les mémoires, la fille d'un concierge de Courbevoie, Joséphine BATIAT, plus connue sous le nom de scène d'ARLETY, retrouvait spontanément la désignation populaire de la guerre de 1870 !

A l'époque des guerres de religion, les manches des pourpoints n'étaient pas cousues, mais attachées. Suivant le groupe, le parti, la troupe, la couleur des manches variait. Celui qui changeait de camp, devait changer de manches, d'où l'expression que l'on entend encore quatre siècles après : " c'est une autre paire de manches " !

Le langage populaire est un Conservatoire !

Paul GARD.

Un ? de 75 ans et la réponse arrive en 2016 :



Ce passé qui ne passe pas !

Sous les drapeaux depuis le 2 Septembre 1939, je figurais, en 1941, aux effectifs du 43ème R.I.A de l'Armée d'Armistice, caserné à Marseille.

Pour la visite du Chef de l'État à AIX-EN-PROVENCE, en Juillet 1941, ma compagnie avait été désignée pour participer au service d'ordre et d'honneur.

Après un court voyage depuis Marseille dans des wagons de marchandises, célèbres depuis la guerre de 1914 (Hommes 40, Chevaux 8, en long), je me trouvais sur le Boulevard périphérique de la Capitale provençale, à proximité de l'avenue conduisant à la Caserne où avaient été repliées, depuis Juin 1940, les Écoles Militaires de St-Cyr et St-Maixent.

Le cortège officiel s'est arrêté, et je me suis trouvé à la hauteur de la voiture du Maréchal Pétain. Il est descendu à deux mètres de ma position. J'avais commandé un "Présentez Armes" le plus énergique et réglementaire que possible. En Portant la main à son képi pour répondre aux honneurs militaires, le regard vif des yeux clairs du Maréchal s'est posé sur moi.  Je fus frappé de la sérénité et de la grandeur qui émanait de sa personne, comparé aux mouvements fébriles des personnalités militaires ou civiles de son entourage. Cela pouvait se comparer à l'agitation apparemment irrationnelle de fourmis autour de leur nid !

C'est dans une grande salle où tous les élèves-officiers et les officiers-élèves étaient rassemblés, que le cortège officiel s'est rendu. J'ai appris peu après que, dès la fin des salutations et compliments d'usage, le Maréchal avait demandé que les journalistes et tout le monde sorte. Il avait dit : " Je désire rester seul avec mes jeunes camarades ". C'est tout ce que j'avais su de cette entrevue, et j'ai longtemps cherché, en vain, à savoir le contenu, ou du moins les grandes lignes, de ce que le Maréchal Pétain avait pu dire à ceux qui étaient destiné à encadrer les troupes françaises de la revanche ?

Je viens de tomber sur un livre qui m'apporte la réponse à cette question. Il s'agit d'un ouvrage de 322 pages, agrémenté de références nombreuses, dont l'auteur est Bernard LEGOUX, intitulé : " La désinformation autour du Régime de Vichy ", édité en février 2016 par l' " ATELIER FOL'FER ". Aux pages 151 et 152 de ce livre, j'ai pu lire que Pétain avait déclaré, en substance, aux St-Cyriens et aux S-Maixentais, que l'Allemagne demeurait l'ennemie, et que sa politique s'inspirait de celle de la Prusse après Iéna.

Pour les jeunes générations auxquelles l'administration de l'Éducation, autrefois Nationale, n'enseigne plus l'Histoire, il est peut-être nécessaire de préciser que Napoléon 1er avait infligé à la Prusse une sévère défaite à Iéna le 14 Octobre 1806. Quelques années après, les troupes du Général prussien BLÜCHER avaient lourdement pesé sur l'issue, malheureuse pour nos armes, de la bataille de WATTERLOO le 18 Juin 1815 ! Pour être complet, ajoutons que l'auteur indique, en note, avoir puisé ses informations dans le livre de Philippe MASSON : " Histoire de l'Armée française " édité chez Perrin en 2002. C'est ainsi que j'eus la réponse à la question que je me posais depuis 75 ans ! Cela fait penser au dicton populaire : " La vieille ne voulait pas mourir ", qui sous-entend que : tous les jours elle apprenait quelque chose de nouveau ! Ce livre m'a rappelé, en outre, que c'est bien sous les gouvernements DALADIER et REYNAUD, notre Pays étant encore sous la IIIème République, que l'afflux en France de réfugiés, principalement des Juifs, chassés des pays contrôlés par le Régime National-Socialiste, avait contraint ces Gouvernements à établir, principalement dans l'Ouest et le Sud-Ouest, des camps pour recueillir les plus démunis de ces pauvres gens. Après l'Armistice, le Maréchal lui-même avait supplié, en vain, tous les États américains, de l'Alaska à la Patagonie, y compris les U.S.A. de les recueillir. Ce refus général a permis aux Allemands de les reprendre, lorsque la politique d'Hitler a changé, et qu'au lieu de chasser les Juifs, il les a regroupés dans des camps pour en faire disparaître le plus grand nombre.

Ce coup d'œil sur les années 1939-1945 permet de jeter quelques petits cailloux dans la marre, bien trop tranquille, de la désinformation et combattre les calembredaines que l'on veut constamment faire avaler au peuple français pour le rendre coupable de tous les malheurs du monde !

Paul GARD.

d'Avril 2016 : Un miracle peut-il sauver la Provence de son Président ?



EST-CE TROP "ZI" ?

C'est la lancinante question que je me pose, et je sais que je ne suis pas le seul, depuis que le " motodidacte " niçois a été propulsé par la coalition L.R.-P.S. à la Présidence de notre Assemblée Régionale.

Cette coalition n'est que la projection locale de ce qu'un économiste distingué, Emmanuel BERL, avait dénommé dès 1941, " LA TENEBREUSE ALLIANCE ". Il avait inséré ces mots dans le texte qu'il avait été chargé de préparer pour un discours du Chef de l'État qui avait dénoncé : " La ténébreuse alliance entre l'internationale financière et l'internationale marxiste ".

La majorité composite de notre Conseil régional vient de voter des subsides, soutirés des poches des pauvres contribuables provençaux, pour les distribuer largement aux associations, qualifiées officiellement : "sans but lucratif", qui sauront se montrer "politiquement correctes". Un humoriste les avait désignées comme des " associations lucratives sans but ".

J'ai là un commencement de réponse à mon interrogation. L'avenir de notre région ne sera jamais assez "ZI" tant que le "Président" actuel restera dans son fauteuil.

Cette perspective risque de nous faire regretter VAUZELLE. Certes, comme MITTERRAND, il était socialiste, du moins par son étiquette, mais comme l'homme de JARNAC, il était cultivé et intelligent !

Il reste à espérer que des circonstances imprévues limiteront la durée du mandat en cours.

P.G.

jeudi 7 avril 2016

Un choix difficile :



L'ÎLE Déserte

A la fin de la rubrique consacrée aux courriers des lecteurs du quotidien "Présent" (numéro 8572 du 23 Mars 2016), le rédacteur invite ses lecteurs à faire connaître le ou les livres qu'ils emporteraient dans une île déserte. Ce choix a déjà été proposé et a provoqué de multiples réponses.

Choisir est toujours difficile, surtout pour ce que l'on doit écarter. Choisir, c'est éliminer ! Actuellement, beaucoup d'idéalistes naïfs l'oublient. Ce choix d'ouvrages de l'esprit exige un retour sur soi-même, une introspection, il contraint à se débrouiller et à s'exhiber. C'est un exercice d'humilité.

Le premier ouvrage qui me vient à l'esprit, est celui des Évangiles. Certes, il y a la Bible entière, avec aussi l'Ancien Testament. Mais tous les "livres" qui le composent n'ont pas la même valeur. Certains concernent l'humanité toute entière, dans lesquels apparaît une inspiration surhumaine que nous appelons divine. Les prophètes, inspirés par l'Esprit-Saint, ont appris aux hommes, et leur ont transmis, sans doute d'abord verbalement, de voir au-delà des limites terrestres et matérielles. C'est un legs à l'humanité concernant tous les temps et tous les pays.

Mais dans l'Ancien testament certains autres passages sont consacrés à des épisodes authentiques ou symboliques de l'histoire terrestre du peuple hébreu. Leur portée est donc limitée, encore que cette partie "humaine" de l'Ancien Testament, puisse quand même enrichir les connaissances et les réflexions de l'Humanité entière !

Les autres livres à emporter dans une île déserte seraient, pour moi, l'Iliade et l'Odyssée d'Homère, puis la conquête des Gaules par Jules César et aussi le "DE VIRUS ILLUSTRIBUS", souvenir de mes années de "bahut", et surtout leçons de morale civique !

Ensuite, j'emporterais également Montaigne, et peut-être Rabelais, ou Villon, et surtout, indispensables : les Fables de La Fontaine !

Il m'apparaît également obligatoire d'emporter avec moi "Les Îles d'Or" et "Les Olivades" de Frédéric Mistral, ainsi que les contes provençaux, en français, de Paul Arène, principalement pour la clarté et la concision du style.

Est-ce trop ? Ais-je oublié un titre, ou deux ? Je me sens incapable de retrancher quoi que ce soit de cette bibliothèque idéale qui, après tout, peut apparaître assez sommaire par rapport aux nombreux legs des siècles qui nous ont précédés !

Paul GARD